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VAN KUIJK X MAGENTA

quatuorvankuijk • September 23, 2024

We are honored and thrilled to welcome the Magenta Quartet, who will join us for an exceptional program with La Belle Saison

The program will feature:


Quartet for 4 Violins by G. Bacewicz

Verklärte Nacht by A. Schoenberg

Octet by F. Mendelssohn


We will be performing together at the following events:
• September 19 – Festival de Sceaux

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January 10 – Les Allées Chantent
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January 18 – Théâtre de Saint-Omer
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January 30 – Théâtre de Coulommiers
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February 9 – Le Méjan in Arles
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February 10 – Les Bouffes du Nord


By Grégoire Vecchioni September 23, 2024
We are thrilled to announce the release of our latest album, Impressions Parisiennes , on Alpha Classics! This project is especially dear to us, as it celebrates the richness and elegance of the French repertoire through transcriptions of masterpieces by Ravel, Satie, Debussy, Poulenc, and Fauré. These composers, emblematic of French music, have profoundly influenced musical history with their sensitivity and refinement. To complete this tribute, we are pleased to present an original composition by Baptiste Trotignon . His piece, titled Ces Messieurs, also pays homage to these five composers by offering a contemporary and original resonance that blends harmoniously with the rest of the program. We hope you will enjoy discovering this album as much as we enjoyed preparing it.
By quatuorvankuijk January 16, 2023
Invitant six acolytes, le Quatuor Van Kuijk fête son dixième anniversaire en retraçant une partie de son aventure sous forme de voyage dans le temps et l’espace musical. Émotion garantie. Jubilation en prime.
By quatuorvankuijk January 16, 2023
New York Times, Best classical Music Tracks of 2022
By quatuorvankuijk October 21, 2022
"...close attention to Mendelssohn’s detailed markings and a spirit of youthful, spontaneous ardour."  "...a Mendelssohn recital of rare flair and insight"
By quatuorvankuijk October 21, 2022
Après trois enregistrements consacrés à Mozart et salués par la critique, le quatuor Van Kuijk poursuit sa collaboration avec le label Alpha. Mais cette fois-ci, c'est à Felix Mendelssohn et ses quatuors qu'il s'attaque. C'est notre disque du jour !
By quatuorvankuijk May 30, 2021
12 th to 16th of June , We will record the second part of a Mendelssohn integral in the Arsenal de Metz : Mendellsohn Op. 44 n°2, Op. 44 n°3,Op. 80
By quatuorvankuijk May 30, 2021
Le Quatuor Van Kuijk aux Bouffes du Nord - Rien que du bonheur ! On ne cachera pas le bonheur que ce fut de retrouver les musiciens en vrai : ce concert était, pour la majeure partie du public, le premier depuis plus d’un an. Mendelssohn… il y a dans cette musique un élan et une grâce naturelle qui assonnent à merveille avec le temps présent ! Celui d’un ciel qui s’éclaircit enfin, après de longs mois d’abstinence de concerts. Désormais bien servi par de nombreux quatuors français (les Modigliani chez Mirare ; les Arod chez Erato), c’est au tour des Van Kuijk (Nicolas van Kuijk, Sylvain Favre-Bulle, Emmanuel François & Anthony Kondo) de nous offrir une interprétation parfaitement aboutie de deux des six quatuors à cordes du prince des romantiques allemands. En ouverture du concert (inscrit dans la programmation de la Belle Saison), le tout premier, écrit en 1827 sous le choc de la disparition de Beethoven. Cet effet « choc » s’entend tout au long du quatuor. Et pourtant, le jeune compositeur, qui n’est déjà plus du tout un débutant (18 ans), semble déjà d’avantage tutoyer qu’imiter son illustre modèle ; les nombreux emprunts, notamment au 12ème Quatuor op. 127 (dans la même tonalité) se fondent dans une composition parfaitement originale. Les Van Kuijk en ont donné un 2ème mouvement Adagio non lento (!!) avec un mélange d’intensité dramatique et de retenue, qui reflètent bien la maturité du groupe ; la salle était suspendue à leurs archets. Ainsi, dans ce même mouvement, le dialogue fugué, expressif à souhait, qui commence entre le 2ème violon et l’alto avant de se poursuivre à quatre, en dit plus long que tout sur la solidité de cette colonne vertébrale des Van Kuijk. La légèreté, bien timbrée, précise les fait parler à quatre d’une seule voix dans le mouvement le plus purement mendelssohnien de cette œuvre de jeunesse, l’Intermezzo. Enchaîner en concert sans interruption, presque sans reprise d’haleine cet Intermezzo et le Presto final, comme l’ont fait les Van Kuijk, décuple d’entrée la force du dernier mouvement. Avec le parfait contrôle des ruptures de tempos – souvent risquées en concert –, ce finale fut dominé, et de très haut. A la toute fin, le 1er violon prend son envol pour un ultime chant solo bouleversant parce qu’à la fois simple et pur, si bien écouté dans le silence de ses trois compères et du public. Dix ans passent. Tout sauf inactif, par nécessité personnelle (et non pour répondre à une commande), Mendelssohn revient un beau jour de 1837 au quatuor. Il a alors l’âge qu’avait Beethoven quand il cuisinait son premier opus de six quatuors (op. 18), mais lui se trouve « au milieu du gué ». Ne révèle-t-il pas dans son Opus 44 n°1, pour la première fois – on ne « triche » jamais avec un quatuor – son double visage d’un compositeur tiraillé entre classicisme et modernité romantique ? C’est ce qu’on parfaitement compris et rendu les interprètes, naturels dans la vaillance, chaleureux – sans débordements jamais – dans l’expression de telle ou telle phrase tour à tour tendre ou mystérieuse, jouant, le cas échéant dès le premier mouvement, avec le même feu que celui qui irradiait leur Opus 13, sachant instantanément alléger le trait quand il le fallait. Sous leurs archets, l’Andante espressivo avait le charme et le lyrisme qu’il devait avoir : celui d’une Romance sans paroles. Quant aux savoureux pizzicatos d’Anthony Kondo (violoncelle, transfuge du Quatuor Hermès, dont c’était le premier concert à Paris dans cette nouvelle formation), ils donnaient le sentiment d’émaner d’une musicien qui était dans le groupe depuis toujours. Le Presto con brio final fut joué avec une vélocité, une joie et une exubérance idéales. A l’issue de ce concert plus que chaleureusement applaudi – dans une salle remplie à 35%, le public avait à cœur d’applaudir pour les 65% manquants ! –, les sourires des musiciens disaient mieux que tout leur joie d’avoir retrouvé le concert public. Joué dans une salle qui, de l’avis de tous les quartettistes qui s’y sont produits, possède la meilleure acoustique de quatuor à cordes de Paris, Mendelssohn va aux Van Kuijk comme un gant. Bientôt une intégrale enregistrée là, sur le vif ? Stéphane Goldet
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